La préparation de la formation c’est ce qui distingue la formation “terrain” de la formation “sur le tas”.
La première étape de construction consiste à définir les objectifs pédagogiques. Un objectif de qualité:
Décrit précisément la compétence à maîtriser en termes de performance. Cela nécessite de chiffrer la définition, d’en préciser les exigences qualités ainsi que les contraintes et points clés.
Exemple: l’opérateur doit être capable d’effectuer l’auto contrôle à 100% dans le respect de la cadence de production. Ses relevés sur la feuille de suivi sont lisibles.
Il est recommandé d’utiliser des verbes d’action explicites.
Pour les opérations complexes il est nécessaire de décomposer les objectifs principaux en sous-objectifs.
Si possible, le formateur procédera à un prépositionnement ou prendra connaissance des informations disponibles. Cela permet d’ajuster la formation et d’adapter, même partiellement, sa pédagogie à chacun.
La progression est souvent calée sur le processus et les opérations à réaliser. Il peut être parfois utile de commencer par les éléments théoriques à maîtriser, ou la sécurité, avant de passer à la pratique. Néanmoins, il faut toujours veiller à maintenir la relation avec le processus.
exemple: “Je vais commencer par parler des risques d’accident et des règles de sécurité en vous montrant concrètement sur le poste”.
Un bon formateur utilise les 4 méthodes durant une formation.
Par exemple: Phase d’identification libre des risques d’accident sur le terrain, rapide exposé sur les risques d’accident, illustration sur le terrain, questions au groupe.